L’apparition des jeux vidéo a grandement changé notre façon de nous divertir. Désormais, on parle également d’addiction aux jeux vidéo. Mais pourquoi devenons-nous accros aux jeux vidéos ?
Une expérience enrichissante assurée à 100 %
Tout d’abord, il est à préciser que le risque d’addiction varie selon le jeu vidéo. Pour les jeux individuels, comme le PlayStation ou X Box, ce risque est faible. Lorsque la partie est terminée, on s’arrête sans que cela nous perturbe. En revanche, pour les jeux en réseau sur le web (comme World of Warcraft et Everquest par exemple), après une partie, on ne veut pas passer à autre chose ! Comment expliquer cela ?
En premier lieu, ces jeux de rôle promettent un univers fantastique où aventures et combats de tout type sont les mots d’ordre. L’expérience est plus enrichissante puisqu’on vit toutes les actions de chaque partie. Au lieu de jouer en solo, on interagira avec d’autres joueurs connectés. Chaque joueur est représenté par un avatar. L’univers du jeu est « persistant », ce qui signifie que le jeu continuera d’évoluer avec les autres joueurs si on se déconnecte. C’est là que vient le piège : on ne veut pas abandonner son avatar dans le jeu ! Ainsi, on reste connecté. A préciser également que plus on joue, plus son avatar sera puissant !
Par ailleurs, comme nous le constatons, les jeux de rôle en ligne réunissent les passionnés. Un vrai phénomène de communauté est ainsi créé. On adhère à un groupe, on lance le défi aux autres passionnés, on échange avec eux sur les forums, etc. Tout cela procure davantage de plaisir et surtout, crée des liens entre les joueurs. Comme résultat, on s’immerge de plus en plus dans l’univers du jeu.
Le jeu vidéo comme soulagement d’une souffrance interne
Outre le jeu lui-même, l’état émotionnel, mais également le cadre de vie au moment où l’on s’initie aux jeux peut également favoriser l’addiction. Puisque le jeu procure du plaisir, le joueur peut le considérer comme une solution ou une thérapie lorsqu’il veut se sentir mieux ou lorsqu’il veut combler un manque affectif. Outre les adolescents, il est constaté que les personnes ayant des problèmes (familiaux, professionnels ou relationnels) ou qui viennent de subir un grand choc émotionnel sont plus accros que les autres.
Enfin, sachez que la personnalité des individus joue également un grand rôle dans la dépendance aux jeux vidéo. Lorsqu’on joue, on se met dans la peau d’une autre personne donc, on s’invente une nouvelle personnalité. Les personnes timides et introverties ainsi que les moins courageux d’entre nous peuvent ainsi devenir des combattants extrêmement puissants à chaque partie ! Puisqu’ils peuvent devenir ce qu’ils ne sont pas dans la vraie vie, pour eux, le jeu est vrai refuge.
Les conséquences de l’addiction sur la vie sociale, affective et professionnelle des joueurs sont loin d’être négligeables. Le retrait social, les troubles alimentaires et de sommeil ainsi que la perte d’intérêt pour d’autres activités peuvent coûter cher sur le long terme. Le problème doit être donc pris au sérieux.