Combiner cuisine saine et saveurs, c’est possible…
Parlons cuisine. J’ai la (mal)chance d’avoir une digestion difficile, je suis donc obligée de faire attention à ce que je mange. Gourmande, notamment en saveurs sucrées, j’ai élaboré des stratégies pour répondre à mes pulsions et ne pas me sentir lourde et forcée de jeûner après des repas trop chargés… Voici mon expérience et vive le partage …
Ayant pris conscience très tôt que ce qu’on mange a une incidence directe sur notre bien-être au quotidien, je me suis depuis longtemps tournée vers une alimentation biologique et, si possible, écologique. La transition s’est faite en douceur, sur plusieurs années, au fur et à mesure de mes recherches sur internet, de discussions avec des amis dans la même dynamique alimentaire, des résultats rapidement observables sur mon état de santé…
Moins de viande… mais de meilleure qualité
L’impact négatif d’une surconsommation de produits animaux à la fois pour la planète (émissions de gaz à effet de serre, gaspillage d’eau, déforestation…), l’éthique (souffrance animale) et notre santé (viandes rouges riches en acides gras saturés favorisant l’acidité du corps et les maladies.) m’a fait diminuer fortement ma consommation de viandes et charcuteries. Un peu de viande accompagne parfois mes préparations culinaires – majoritairement à base de légumes, céréales et légumineuses (à la méthode asiatique) – pour le goût ; privilégiant la qualité à la quantité, j’achète de la viande de bonne qualité chez mon boucher bio, du jambon ‘marron’ sans nitrite (et oui c’est possible malgré ce que nous disent les industriels!), des saucisses locales au bon goût d’herbes…
Plus de légumes et légumineuses… pour la synergie alimentaire
Petit à petit, j’ai augmenté et diversifié ma consommation de céréales (avoine, boulghour, quinoa, millet, riz…) et légumineuses (pois secs, lentilles, fèves et haricots secs…) ; riches en glucides facilement assimilables, en protéines, en fibres, en vitamines, en minéraux et pauvres en matières grasses, les légumes secs sont une excellente source de protéines végétales ou acides aminés essentiels, notamment combinés avec des céréales : riz + lentilles/soja, semoule + pois chiches, haricots sec + maïs…
Sans tomber dans la mode anti-gluten, je limite toutefois ma consommation de blé (farine, pâtes, pain…) pour soulager mes douleurs articulaires et réduire les ballonnements. Tester des recettes de pains avec des farines moins conventionnelles (amarante, avoine, maïs, millet, noix de coco, riz complet…) et des graines au four, au micro-ondes ou encore à la poêle devient un jeu et permet de multiplier les saveurs.
Ouvrir son horizon culinaire… et manger moins mais mieux
Je pioche régulièrement dans les recettes du monde (asiatiques, indiennes, libanaises…) et les blogs végétariens pour diversifier mes menus (citron combava, chayotte, noyaux d’avocats râpés, graines de chia, gomasio, tempeh…) et ajoute en quantité considérable épices et autres aromates (curcuma, gingembre, coriandre, cumin, basilic, curry, paprika…) ; j’utilise les plantes et fleurs sauvages comestibles pour davantage de saveurs et profiter aussi de leurs bienfaits thérapeutiques (achillée millefeuille, ail des ours, consoude, cresson de fontaine, doucette ou mâche sauvage, nombril de Vénus, orties, plantain, pissenlits, sève de bouleau…).
Vous ne serez pas étonnés pour finir si je vous dis que je n’achète pas de plats préparés de supermarché, ni de boissons sucrées ou viennoiseries industrielles… Je prends le temps de cuisiner – les blogs regorgent de recettes rapides et faciles pour tous les jours – d’accord avec ce vieux proverbe français ‘ Qui boit et mange sobrement vivra longtemps’ !