Depuis toujours, les OGM font beaucoup parler d’elles et restent au centre des débats délicats. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur les OGM.
Les OGM, l’essentiel en quelques mots
Vous savez certainement que l’acronyme OGM signifie « organismes génétiquement modifiés ». Il s’agit d’organismes vivants (donc végétal ou animal), dont les caractéristiques génitales ont fait l’objet d’une intervention humaine pour être modifiées. Changer la propriété ou la caractéristique du produit, tel est le principal objectif de la modification génétique. Après l’opération, le produit aura donc une nouvelle propriété ou caractéristique. Parlons par exemple des plantes transgéniques ou génétiquement modifiées. A préciser tout d’abord que le maïs, le soja, le colza, le coton et la betterave sucrière figurent parmi les principales cultures concernées par le technique. Ceux-ci résistent davantage aux parasites et aux maladies, mais pas que ! Il est prouvé également que la technique augmente significativement le rendement ! Concernant les animaux, d’un côté on fait recours à la technique afin d’améliorer les caractéristiques physiques de ceux-ci. Ainsi, un saumon génétiquement modifié grandit plus vite que les autres, ne nécessite aucun antibiotique et requiert moins de nourritures ! D’un autre côté, les animaux transgéniques peuvent être utilisés dans le secteur médical et plus précisément, dans la production de molécules thérapeutiques.
La transgenèse (la modification génétique) consiste généralement à l’ajout d’un gène (au minimum). Le gène d’un organisme est prélevé puis introduit dans un autre organisme. Il est bon de savoir que le transfert de gènes peut concerner des espèces différentes (un gène humain peut être introduit dans un animal par exemple). Néanmoins, le remplacement ou encore la suppression d’un gène reste également une forme de la modification génétique.
Une technique qui peut présenter des avantages, mais…
Concernant le domaine agricole, le rendement figure parmi les arguments les plus évoqués par les adeptes des OGM. Cela réduit les apports d’engrais et de produits chimiques. Puisque le rendement des cultures est optimisé, la technique permet de produire davantage d’aliments. Pour le moment, les cultures OGM n’ont pas pu résoudre le problème de la faim dans le monde toutefois. Les cultures OGM exigent moins de labours également et prévient l’érosion, ce qui reste un avantage non négligeable. Et dans la mesure où ils résistent davantage aux insectes nuisibles, mais également aux maladies, les agriculteurs peuvent réduire l’utilisation d’insecticides et de pesticides.
Des chercheurs vont aujourd’hui plus loin en essayant de concevoir des aliments OGM avec plus de goûts et de valeurs nutritionnels. Cela pourrait bien changer la donne surtout notamment dans les pays les plus démunis.
… qui n’est pas sans risques
L’ajout de nouveaux gènes dans un organisme augmente les risques d’allergies avant tout. Il n’y a rien d’étonnant donc si les produits alimentaires renfermant d’OGM provoquent des allergies. Par ailleurs, pour le moment, personne ne peut affirmer que les OGM ne présentent aucun danger sur notre système immunitaire.
Et si parmi les avantages, on a évoqué la réduction de l’utilisation des insecticides, les OGM peuvent provoquer le contraire. En effet, du fait du contact avec des plantes OGM qui produisent leur propre insecticide, les insectes pourront s’adapter et devenir de plus en plus résistants. Ainsi, les agriculteurs pourront être amenés à utiliser plus d’insecticides.
Enfin, d’après plusieurs scientifiques, sur le long terme, la biotechnologie favorisera l’appauvrissement de la diversité génétique et de la biodiversité.