Visiblement, les acteurs de la distribution veulent mettre tout en œuvre pour simplifier le quotidien des acheteurs et assurer une meilleure expérience d’achat. Après les nouvelles formes de livraison, on parle également de livraison par drone.
Un concept qui séduit de plus en plus
Certes, vous avez déjà entendu qu’Amazon projette un service de livraison par drone. Le géant américain n’est pas le seul intéressé par le concept. Alibaba, son concurrent veut lui aussi proposer ce service à ses clients. Pour rappel, le géant chinois a déjà procédé à un test du concept. Pour cela, il a collaboré avec un fabricant de thé. Pendant le test, lequel a duré deux jours, plus de 400 boîtes de thé ont été livrées par drone à Canton, Shanghai et Pékin ! Tout comme Amazon, Alibaba envisage de développer ses propres drones livreurs.
Outre Amazon et Alibaba, d’autres sociétés du secteur de la distribution comptent également mettre leurs empreintes dans la livraison par drone. Ce nouveau service figure aujourd’hui parmi les sujets d’actualités dans plusieurs pays.
La rapidité : premier avantage de la livraison par drone
Les drones imaginés par les géants du commerce en ligne promettent de changer la donne côté délai de la livraison. Prenons l’exemple de Prime Air, le drone d’Amazon. La machine pourrait assurer une livraison particulièrement rapide et plus précisément en une demi-heure au maximum. Les acheteurs pourraient ainsi oublier les moments où ils sont obligés d’attendre plusieurs heures, voire quelques jours avant de recevoir leurs commandes. A préciser que la machine pourrait livrer des colis allant jusqu’à 2,3 kilos, et ce, dans un rayon d’une quinzaine de kilomètres autour de l’entrepôt de l’enseigne.
En plus de la rapidité des livraisons, l’utilisation des drones livreurs pourrait réduire le trafic routier et surtout diminuer la pollution.
Les limites de la livraison par drone
Puisque leur capacité d’emport reste limitée, il est évident que les drones livreurs ne pourraient pas livrés toutes les commandes. Seuls les paquets légers peuvent être livrés (si l’on commande de gros électroménagers ou des meubles, il faut donc oublier la livraison par drone). Le rayon d’action des machines est également restreint, ce qui constitue une limite indéniable.
Toujours du point de vue technique, une grande question se pose : les drones livreurs sauront-ils déterminer le lieu d’atterrissage c’est-à-dire sauront-ils atterrir au bon endroit ? De même, il est à noter que les drones pourraient rencontrer bon nombre d’obstacles lors de la livraison : habitation, animal, arbre, antenne, pylône, etc. Sans oublier que les conditions météorologiques et notamment les pluies et les grands vents peuvent entraîner des crashs et des accidents ! Comme résultat, le colis n’arriverait pas à destination. Même si les concepteurs du projet mettent tout en œuvre pour contourner ces obstacles, difficile d’affirmer que la question de sécurité est assurée à 100 % !
Enfin, les réglementations concernant la livraison proprement dite sont parfois contraignantes. Aux États-Unis par exemple, les drones commerciaux ne sont pas si appréciés par les lois américaines ! Dans l’hexagone, sous certaines conditions (la présence d’un parachute par exemple), un drone de 4 kilos (au maximum) peut survoler une zone habitée. En plus de cela, il faut obtenir l’autorisation préfectorale, laquelle sera délivrée après l’aval du service de la défense et de la direction régionale de l’aviation civile.