Créer un jardin intérieur qui purifie l’air de manière naturelle

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Temps de lecture : 6 minutes

Vous souhaitez introduire une méthode simple et respectueuse de l’environnement pour améliorer l’air chez vous ? Concevoir un jardin intérieur à base de plantes dépolluantes peut contribuer à renouveler l’atmosphère tout en apportant une dimension végétale à votre intérieur. Les plantes d’intérieur ne se limitent pas à un aspect décoratif : elles participent à la réduction de certains composés nocifs présents dans notre environnement quotidien. Ce guide vous aide à mettre en place un espace végétalisé qui participe à l’épuration de l’air tout en embellissant votre cadre de vie.

Bienfaits des jardins intérieurs pour la santé

L’intégration de plantes d’intérieur dans nos foyers ne se limite pas à un intérêt esthétique. Certaines espèces végétales sont susceptibles de contribuer à une meilleure qualité de l’air en intérieur, ce qui peut influer positivement sur notre confort au quotidien.

Ces plantes captent quelques polluants atmosphériques comme le benzène, le formaldéhyde et le trichloréthylène. Selon certaines études, elles peuvent réduire la présence de ces substances en quelques heures. Toutefois, l’efficacité dépend de nombreux paramètres tels que l’humidité, la température, ou encore la quantité de plantes présentes dans une pièce.

En dehors de cette action sur l’air ambiant, la présence de végétaux d’intérieur est souvent associée à une amélioration du bien-être mental. Leur intégration dans l’espace de vie participe à un environnement plus paisible, propice à la concentration et à la baisse du stress. Le design biophilique — qui insère des éléments naturels dans des espaces bâtis — est parfois évoqué dans les démarches visant à favoriser la créativité et la détente.

Plantes dépolluantes : les meilleures options

Choisir les bonnes espèces de plantes est un paramètre important pour un jardin intérieur bénéfique. Certaines variétés ont montré une certaine aptitude à absorber certaines émissions domestiques et ce, dans des conditions bien précises.

Le palmier Areca est reconnu pour sa capacité à rafraîchir l’air ambiant. Cette plante verte améliore le niveau d’humidité et contribue à la réduction de certains composés atmosphériques. Sa croissance dépend d’un bon éclairage sans ensoleillement direct et d’une terre bien drainée.

Le Ficus Robusta s’adapte bien aux intérieurs lumineux et sa structure foliaire dense permet de capter une part modeste de certaines substances, notamment le formaldéhyde. Cela dit, son entretien nécessite un minimum de soin régulier, notamment un arrosage adapté.

La fougère de Boston, en plus de modérer certaines molécules présentes dans l’air, diffuse légèrement de l’humidité dans son environnement proche. Cette humidité peut être bénéfique lors de périodes plus sèches, en contribuant à contrer les effets de l’air sec en hiver.

Le lierre commun, souvent considéré comme une plante simple à cultiver, pourrait participer à une réduction du benzène présent en faibles quantités dans l’air intérieur. Il se montre adaptable à divers types de lumière ambiante.

La plante araignée, ou Chlorophytum comosum, a démontré une certaine efficacité sur l’oxyde de carbone et le formaldéhyde dans des conditions contrôlées. Son entretien est relativement simple, ce qui la rend accessible aux jardiniers débutants.

PlantePolluants potentiellement réduitsNiveau d’entretienEmplacement idéal
Palmier ArecaToxines diversesMoyenLumière indirecte
Ficus RobustaFormaldéhyde et autresMoyen à élevéLumière filtrée
Fougère de BostonPolluants variésMoyenOmbre partielle
Lierre communBenzène, TrichloréthylèneFaibleFlexible
Plante araignéeOxyde de carbone, FormaldéhydeFaibleLumière naturelle
DracaenaBenzène, Formaldéhyde, TrichloréthylèneFaibleLumière douce

Aspects scientifiques des plantes purificatrices d’air

Le potentiel de certaines plantes d’intérieur à réduire certains composants de l’air domestique a été étudié dans un cadre scientifique, notamment lors d’expériences en milieu clos. Certaines recherches comme celles de la NASA ont suggéré que certaines espèces absorbent des gaz par leurs feuilles.

Le processus repose sur la captation de certaines substances par les feuilles et leur dégradation éventuelle dans le substrat via des microorganismes présents dans le sol. La contribution de ces plantes reste limitée à des conditions spécifiques et à des concentrations modestes de molécules cibles.

Le dracaena serait capable d’atténuer certains polluants en un temps relativement court, bien que les résultats varient selon les expérimentations. Afin de prolonger cette capacité, il est conseillé de maintenir propre la surface des feuilles.

Pour une efficacité relative dans différentes pièces, certaines études orientent vers l’introduction d’un minimum de quelques plantes dans un même espace. L’objectif est de diversifier les espèces pour couvrir une gamme étendue de composés à purifier.

Intégration décorative des jardins intérieurs

En plus du potentiel d’assainissement de l’air, les plantes apportent une dimension vivante à l’intérieur de nos logements. La démarche d’intégrer le végétal dans l’aménagement relève d’une volonté de connexion visuelle et sensorielle avec le monde naturel.

Les murs végétalisés offrent une solution pratique dans les logements où l’espace au sol est limité. Il existe différents modèles modulaires ou faits maison. Leur disposition verticale permet d’exploiter les surfaces murales d’une manière originale.

Des étagères dédiées aux plantes permettent de structurer votre coin vert. En modulant volumes et hauteurs, il est possible de créer un effet visuel intéressant. Associer différents types de pots offre également un rendu d’ensemble plus personnel.

L’apport lumineux doit être considéré dès le départ. Dans les pièces faiblement éclairées, des lampes horticoles peuvent appuyer la croissance des plantes sensibles à la lumière. Privilégiez des solutions LED peu énergivores réglées selon les cycles des espèces choisies.

Lors du choix des plantes, il est conseillé d’observer l’harmonie des couleurs entre les feuillages et les murs ou meubles existants. On peut varier les textures et tonalités vertes avec quelques nuances plus douces ou panachées pour construire un ensemble cohérent.

« Installer un jardin intérieur a nettement amélioré mon ressenti chez moi. Depuis que j’ai placé quelques palmiers Areca et fougères dans mon salon, j’ai perçu une atmosphère un peu plus agréable. Je m’y sens mieux, et leur entretien est plus simple que prévu. » – Tristan, 34 ans, vivant en ville.

Plusieurs personnes ayant introduit des plantes d’intérieur chez elles rapportent des sensations positives : atmosphère moins étouffante, meilleure humeur, voire amélioration de la qualité du sommeil. Les témoignages varient selon la configuration des lieux et les types de plantes choisies.

Certains professionnels en santé environnementale observent également que ce type d’aménagement peut accompagner le bien-être général en créant une atmosphère plus apaisante où les occupants se sentent plus détendus.

Conseils pratiques pour créer un jardin intérieur

Pour tirer profit d’un espace vert en intérieur, quelques éléments de base sont à prendre en compte :

Avant d’acheter vos plantes, observez l’ensoleillement des différentes pièces de votre maison. Choisissez des espèces adaptées à chaque coin : pothos ou sansevière pour les endroits sombres, ficus ou chlorophytum pour des pièces bien exposées.

Le sol utilisé doit permettre un bon drainage pour éviter l’excès d’eau, qui freine la croissance et favorise les maladies. Le mélange de compost naturel, de perlite ou de substrat léger est souvent recommandé selon les besoins des plantes choisies.

Vous pouvez aussi penser à l’hydroponie, qui consiste à faire pousser les plantes dans une solution nutritive sans terre. Ce système réduit certaines contraintes d’entretien et fonctionne particulièrement bien si vous manquez de temps.

Pour éviter toute erreur d’arrosage, munissez-vous d’un indicateur d’humidité ou installez des dispositifs automatisés. Cela permet de garder une routine régulière, même en cas d’oubli ou d’absence.

Pensez à faire tourner régulièrement vos pots sur eux-mêmes pour que la lumière atteigne toute la surface de la plante. Cela empêchera une croissance déséquilibrée orientée uniquement vers la lumière.

Combien de plantes faut-il pour améliorer la qualité de l’air dans une pièce ?

Il est suggéré de disposer environ une plante dépolluante pour 10 m². Plus le nombre d’espèces différentes est élevé, plus la variété de substances abordées est grande.

Puis-je remplacer un purificateur d’air électrique uniquement par des plantes ?

Les plantes peuvent agir en complément d’un purificateur électrique, mais elles ne comblent pas toutes les fonctions d’un appareil spécialisé, notamment dans les logements très exposés à la pollution.

Comment entretenir mes plantes pour qu’elles continuent à purifier l’air ?

En prenant soin de leurs feuilles (dépoussiérage doux), de leur arrosage et en leur fournissant un substrat enrichi selon le besoin, vos plantes restent en bonne condition. Chaque espèce a des besoins particuliers.

Les plantes sont-elles dangereuses pour les animaux domestiques ?

Certaines espèces peuvent être toxiques si mâchées. Privilégiez des plantes réputées sûres en vérifiant dans un guide dédié, surtout si vos animaux ont accès à vos plantes.

Comment adapter mon jardin intérieur aux saisons ?

Réduisez les apports d’eau en hiver, ajustez-les au retour du printemps. Veillez aussi à maintenir une lumière suffisante en hiver selon les besoins lumineux de vos plantes.

Limites et précautions à connaître

Il convient de garder une perspective réaliste. Les plantes d’intérieur jouent un rôle d’appoint pour l’air intérieur, mais ne remplacent pas les systèmes de ventilation ou de traitement professionnels.

L’efficacité des plantes dépend de la taille du logement, du type de pollution présente, et de l’entretien donné. En cas de présence forte de polluants volatils ou d’allergènes spécifiques, d’autres mesures peuvent être nécessaires.

En outre, certains peuvent développer une sensibilité aux moisissures ou aux acariens parfois présents dans le terreau. Un entretien soigné, l’utilisation de gravier ou de billes d’argile en surface, et la vigilance face à l’arrosage permettent de prévenir ces désagréments.

Créer un espace végétal demande un peu d’organisation. Veillez au type de plantes choisi et à votre disponibilité pour les entretenir. Des espèces robustes comme le zamioculcas ou la sansevière sont recommandées si vous débutez ou si vous voyagez régulièrement.

Finalement, disposer d’un jardin intérieur est une initiative simple pour rendre votre environnement plus agréable au quotidien. En diversifiant les espèces sélectionnées et en leur prodiguant une attention appropriée, vous pouvez améliorer avec douceur l’air que vous respirez chez vous.

Sources de l’article

  • https://www.ofb.gouv.fr/actualites/quelle-reglementation-pour-amenager-les-jardins
  • https://www.culture.gouv.fr/fr/thematiques/monuments-sites/monuments-historiques-sites-patrimoniaux/les-monuments-historiques/les-parcs-et-jardins
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